2007年5月27日 星期日

Cannes : C'est bien...


(本屆評審在頒獎典禮入場前走紅地毯)


Le palmarès
Par Liberation.fr
LIBERATION.FR : dimanche 27 mai 2007

Voici le palmarès du 60e Festival de Cannes dévoilé dimanche soir par le président du jury, le réalisateur anglais Stephen Frears:


PALME D'OR
Quatre mois, trois semaines et deux jours, de Cristian Mungiu (Roumanie)

GRAND PRIX
La Forêt de Mogari, de Naomi Kawase (Japon)

PRIX D'INTERPRÉTATION FÉMININE
Jeon Do-yeon, pour Secret Sunshine de Lee Chang-dong (Corée du Sud).

PRIX D'INTERPRÉTATION MASCULINE
Konstantin Lavronenko pour Le Bannissement, d'Andreï Zviaguintsev (Russie)

PRIX DE LA MISE EN SCENE
Julian Schnabel, pour Le Scaphandre et le Papillon (France).

PRIX DU SCÉNARIO
Fatih Akin, pour De l'autre côté (Allemagne)

PRIX DU JURY
Décerné ex aequo à Persepolis, dessin animé de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud (Iran/France), et Stellet Licht (Lumière silencieuse), de Carlos Reygadas (Mexique)

PRIX DU 60E ANNIVERSAIRE
Gus Van Sant (USA), pour Paranoid Park, en compétition cette année, et "pour l'ensemble de sa carrière", a précisé le président Frears.

2007年5月26日 星期六

Sandrine Bonnaire / Cannes


(gouvenel studio)




Les soeurs bonté
Sandrine Bonnaire, 39 ans. Son film, «Elle s'appelle Sabine», est un portrait de sa soeur autiste.
Par LANÇON Philippe
QUOTIDIEN : samedi 26 mai 2007

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Un jour, à un journaliste, Sandrine Bonnaire a dit : «J'ai une amnésie, peut-être pas inconsciente, mais totale de mon enfance.» Au coeur de l'amnésie, il y a des douleurs, des impossibilités et des rêves. Il y a peut-être Sabine, sa soeur autiste, d'un an sa cadette. Dans son premier documentaire, Sandrine filme Sabine, amoindrie et déformée par la maladie, l'angoisse, le poids des médicaments et cinq ans d'internement psychiatrique. Elle l'aime en la filmant.
Grâces jumelles. En contrechamp, elle donne à voir son état quinze ou vingt ans avant, malade mais mince, droite, d'une élégance d'amazone, puisque déjà l'une filmait l'autre. Sandrine montait les marches, Sabine les descendait, leurs grâces étaient jumelles. Sur les archives, le sourire de Sandrine dépose sur son visage une présence naturelle au monde. Celui de Sabine hésite, pris dans les nerfs. Sa paupière inférieure droite ne cesse de battre, imperceptiblement, face au monde qui s'éloigne. «On sent, dit Sandrine, qu'elle a une vivacité trop forte.» Elle a eu l'idée du film voilà neuf ans, quand sa soeur était en hôpital psychiatrique : «Je voulais dénoncer la situation.» Elle y renonce. Le temps passe, elle hésite. Elle ne veut pas ressembler «à ces acteurs qui écrivent des livres pour qu'on les plaigne, [elle] déteste ça». L'amour et la souffrance, il faut prendre son temps pour les révéler.
On filme aussi pour ne pas oublier. Dans la famille Bonnaire, il y avait dix frères et soeurs. Sandrine a une caméra. Elle est l'oeil de leur mémoire. Très jeunes, elle et ses trois soeurs aînées s'occupent de Sabine. «Vers 3 ou 4 ans, se souvient-elle, je savais déjà qu'elle était différente. A l'école, elle était gênante pour nous. Elle nous mettait la honte... On avait presque des rôles de parents et on ne trouvait pas ça normal. Mais, avec mes soeurs, ça nous a vraiment unies. Nous sommes liées par ça.» Elles s'occupent toujours de Sabine à tour de rôle. Sandrine n'annonce pas ses visites pour ne pas angoisser Sabine, pour ne pas la décevoir si elle ne vient pas. Elle est la surprise. Le reste du temps, elle écrit ou téléphone. Les horaires sont souvent incompatibles : quand l'actrice finit une journée de tournage, la malade dort déjà.
Délicatesse spontanée. La mère refusait de voir la maladie de sa fille. Le père, ouvrier ajusteur, s'en occupait peu, car «il travaillait beaucoup». Sandrine se souvient de ceci : «En rentrant du travail, il garait tous les jours sa mobylette dans le jardin, tous les jours Sabine mettait sa mobylette par terre.» A 20 ans, elle joue très bien du piano. Plus tard, Sandrine lui en offre un ­ celui du film. On la voit jouer sur archives le premier prélude de Bach, très bien et assez vite, puis essayer de le jouer aujourd'hui.
Sabine aime aussi les goûts que Sandrine rapporte de ses premiers voyages, la salsa, le reggae. Elle dit souvent à sa soeur : «T'es artiste de cinéma. T'as de l'argent.» Sandrine l'évoque en souriant. Elle parle avec une délicatesse spontanée, sans en dire trop ni affecter d'en dire trop peu. Ce qu'elle dit ne donne aucun droit sur elle à ceux qui l'écoutent. Elle pense que la maladie de sa soeur n'a rien déterminé dans sa carrière d'actrice, sauf une fois : «En 1998, pendant que je tournais Voleur de vie, d'Yves Angelo, elle a eu une grosse crise. J'étais complètement déprimée.»
Quand ils font A nos amours, en 1983, Sandrine a 16 ans, et Maurice Pialat la raccompagne le soir chez elle. Il connaît Sabine et la filme jouant du Schubert. La scène n'est pas gardée au montage. Sandrine ne l'a jamais revue. «Sabine adore ce film, dit Sandrine. Elle en connaît des tas de répliques par coeur.» Aujourd'hui, Maurice Pialat manque à Sandrine, «et bizarrement de plus en plus. Parfois, je sors de films en me disant : "C'est pas complètement ça." J'ai envie de retrouver quelque chose de brutal, d'utile, de vivant et mobile, qui va à l'essentiel». Elle a retrouvé ça en voyant Little Odessa, de James Gray.
En 1989, Sandrine joue au Théâtre de Gennevilliers dans la Bonne Ame de Setchouan, de Bertolt Brecht. Elle filme sa soeur reprenant des extraits de son rôle. «Elle jouait faux, évidemment. Mais c'était fort. J'ai coupé la scène, car elle n'entrait pas dans le film.» Sandrine n'a plus envie de jouer au théâtre. «J'y vais peu, je m'y ennuie souvent, je trouve ça un peu poussiéreux.» Elle est venue à Cannes pour une journée. Sa joie anguleuse et sa gravité sensuelle fleurissent dans une jupe en jean sans recherche. La sobriété est son meilleur trophée.
Héroïne. Elle a joué, dans la Cérémonie de Claude Chabrol, un rôle de bonne meurtrière. En ce moment, dans le premier film de Marion Laine, elle prépare celui de Félicité, la servante d' Un coeur simple, de Flaubert . C'est à cette occasion qu'elle a découvert le conte. Félicité est déçue par l'amour, se relève dans le dévouement à sa maîtresse et l'amour pour son perroquet. Qu'en pense l'actrice ? «C'est le destin de quelqu'un qui est volontaire, optimiste, et sur qui le sort s'acharne. Tout lui est retiré et elle finit par en mourir. C'est la douleur qui l'use.» Sandrine a deux enfants. Quand elle doit faire quelque chose qu'elle préférerait ne pas faire, sa fille a pour coutume de répéter : «C'est la dure loi de l'Ouest.» Elle n'a pas tort. Mais, dans cet Ouest-là, Sandrine est une héroïne, violente et posée.
Son compagnon, Guillaume, le scénariste d' Amélie Poulain, prépare sa première fiction. Elle est inspirée par un petit événement. «Un jour, dit Sandrine, le TGV est tombé en panne à proximité du centre où vit Sabine. Les passagers ont été accueillis par les autistes, ce sont eux qui, pour une fois, se sont occupés des gens normaux. Où est la frontière entre les uns et les autres ? C'est cette question qui nous a décidés à faire le film.» Sandrine jouera le rôle d'une autiste qui ressemble à Sabine.

2007年5月24日 星期四

美南小城的老電影院



溫暖的空氣 明亮的光線 一點點潮濕
我幾乎想像起舊日電影首映時 在門口聚集的小城居民 興奮 交談 ... 那樣的年代
是一去不返了嗎 ?

2007年5月5日 星期六

Royal ! Royal ! Royal !



(AP/David Vicent)


Les réserves de voix pour Ségolène Royal, une des clefs du 6 mai
LE MONDE 05.05.07 14h16 • Mis à jour le 05.05.07 19h30


Tous les sondages accordent, désormais, une avance très nette à Nicolas Sarkozy sur Ségolène Royal. Selon les enquêtes réalisées au lendemain du débat télévisé du 2 mai, le candidat de l'UMP l'emporterait, dimanche 6 mai, avec 53 % à 54,5 % des voix. Pour la candidate socialiste, la seule question qui vaille est de savoir quelles conditions elle devrait réunir pour espérer combler son handicap.

Or le second tour de la présidentielle n'est pas une boîte noire : il résultera, pour l'essentiel, des principaux rapports de force établis par le vote du 22 avril et du report des voix des candidats éliminés au soir du premier tour.

La première partie de l'équation est donc connue. Sur 43,6 millions d'électeurs inscrits, 6,7 millions se sont abstenus (15,4 %), près de 500 000 ont voté blanc ou nul, 11,3 millions ont voté pour Nicolas Sarkozy (31,1 %) et 9,4 millions pour Ségolène Royal (25,8 %), soit un retard, pour cette dernière, de près de 2 millions de voix sur son concurrent. Quant aux électeurs de l'ensemble des autres candidats, ils étaient 15,2 millions.

Dès lors, deux questions se posent : chacun des candidats peut-il trouver du renfort parmi les abstentionnistes du 22 avril ? Comment vont se reclasser ces 15,2 millions d'électeurs qui ont voté il y a quinze jours pour l'extrême gauche, l'extrême droite ou le centre ?

Sur le premier point - la réserve des abstentionnistes - les marges prévisibles sont étroites. Le taux d'abstention du premier tour était, en effet, l'un des plus faibles depuis quatre décennies, pratiquement identique à celui de 1974. Il est vrai que, cette année-là, l'abstention avait encore baissé de 3 points au second tour. Même si une mobilisation similaire se produisait cette année parmi les abstentionnistes du 22 avril, cela représenterait donc une réserve de l'ordre d'1,3 million de voix. Or l'expérience démontre que, dans ce cas, les nouveaux votants se répartissent à peu près également entre les deux candidats, avec une prime à celui qui bénéficie de la dynamique politique la plus forte durant les derniers jours de campagne. Ce n'est donc pas de ce côté-là que Ségolène Royal peut espérer combler une partie de son retard, d'autant qu'une petite fraction de ses électeurs du premier tour pourrait lui faire défaut (7 %, soit tout de même plus de 600 000 voix, selon le dernier sondage de la Sofres qui affecte d'ailleurs à Nicolas Sarkozy le même taux d'érosion).


UN RÉSERVOIR DE 15 MILLIONS DE VOIX

La question reste donc posée : comment la candidate socialiste peut-elle combler son handicap de près de 2 millions de voix ? Pour y parvenir, il lui faudrait pouvoir piocher très largement dans le réservoir des 15,2 millions d'électeurs des candidats éliminés. Pour situer les ordres de grandeur, il lui faudrait bénéficier : d'un report massif en sa faveur (de l'ordre de 80 %) des voix de toute la gauche non socialiste ; d'un large report (de l'ordre des deux tiers) des voix centristes de François Bayrou ; et d'un appoint non négligeable (de l'ordre de 20 %) des voix recueillies au premier tour par l'extrême droite.

Or l'examen des dernières enquêtes d'intentions de vote montre que ces hypothèses sont extrêmement - pour ne pas dire excessivement - optimistes. C'est d'abord le cas des 3,8 millions d'électeurs de l'ensemble de la gauche non socialiste qui ne semblent pas décidés à se reporter massivement sur Ségolène Royal. Si les anciens partenaires de la gauche plurielle (communistes et Verts) pourraient la rejoindre à 70 %, ce n'est pas le cas du million et demi de partisans d'Olivier Besancenot : 58 % seulement d'entre eux, selon la Sofres, semblent prêts à suivre la consigne - minimaliste - de leur direction en faveur de Mme Royal, mais 27 % envisagent de s'abstenir et 15 % de rejoindre M. Sarkozy.

De même, du côté des 4,4 millions de voix recueillies par Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers, rien n'indique que Mme Royal puisse y trouver un appoint réellement significatif. Au contraire, en dépit de l'appel du président du Front national à ses électeurs pour qu'ils s'abstiennent le 6 mai, ils semblent décidés à voter pour le candidat de l'UMP : selon la Sofres, 61 % d'entre eux disent qu'ils ont fait ce choix, contre 12 % seulement qui voteraient pour la candidate socialiste et 27 % qui s'abstiendraient.

Autrement dit, les gains potentiels de Mme Royal à la gauche du PS sont largement équilibrés par ceux de M. Sarkozy à la droite de l'UMP.

Reste le pactole des 6,7 millions de voix centristes. Là encore, tout indique qu'un report massif de ces électeurs vers la candidate socialiste est improbable. Au lendemain du débat télévisé Royal-Bayrou, l'enquête de la Sofres pour Le Monde (daté 2 mai) laissait encore penser que près de la moitié d'entre eux pourrait opter pour Mme Royal, contre un tiers pour M. Sarkozy.


Au cours des jours suivants, ce rapport s'est inversé : après le débat télévisé entre les deux finalistes, 40 % des électeurs centristes s'apprêtaient à voter pour le candidat de l'UMP, contre 35 % pour la candidate du PS et 25 % d'abstentions.

A la veille du scrutin, le constat est donc clair : sauf énorme erreur d'appréciation des sondages, on ne voit pas de quelles réserves de voix Ségolène Royal pourrait disposer pour espérer rattraper son retard sur le candidat de l'UMP.

Gérard courtois

2007年5月3日 星期四

返璞歸真 與 簡暢流線 的美好結合 : e-Solex



其實是再度推出在這個環保愛地球總算比較喚起全世界人注意的現今

Il s'appelle désormais " e-Solex " et fonctionne à l'électricité. Près de vingt ans après la fin de sa production, le Solex revient en force !
Sorti pour la première fois en 1946, le Solex s'est vendu au total à près de 10 millions d'exemplaires jusqu'à la fin de sa production en 1988. il fut l'icône, durant toute cette période, d'un certain art de vivre, à la fois urbain et rural, tendance et humble, économique et abordable.
Aujourd'hui, le Solex revient et prend un nouveau nom : e-Solex. Il est en effet passé à la propulsion électrique et écologique, d'où son nom. Le moteur n'est par ailleurs plus à l'avant mais dans le moyeu de la roue arrière. Ce moteur électrique " brushless " (400 Watts sous 36 Volts) a un rendement de 85%.
Dessiné par Pininfarina (on ne se refuse rien), le e-Solex propose une bouille sympathique et moderne. Sa vitesse maximale est de l'ordre de 35 km/h. A cette vitesse, son autonomie est de 45 km. Pesant moins de 40 kg, le e-Solex est facile d'utilisation, peu encombrant et surtout écolo à 100%.
Il est commercialisé 1150 euros. Bientôt notre essai…
F. Grimpret